CONCEPT DE L'OSTÉOPATHIE À VESOUL, OSTÉOPATHE GIRAUD

1 - La structure gouverne la fonction :

Cela signifie que si la structure d’un organe/tissu (organe, articulation, muscle, etc.) est altérée, alors la fonction de cet organe/tissu s’en retrouve également altérée.
Au niveau du corps humain, en ostéopathie, on parle de « dysfonction » pour définir l’altération de la structure d’un tissu (en général, une perte de mobilité). Ainsi, un muscle qui reste contracté ne va pas remplir sa fonction correctement, de même pour une articulation « bloquée » ou tout autre tissu.

2 - La capacité d’autorégulation :

Le corps humain est une merveilleuse machine qui sait faire face aux agressions.
Un phénomène important, découvert par Claude Bernard, régissant le corps humain dont découle ce principe est l’homéostasie. C’est la capacité du corps à maintenir ses différentes fonctions et systèmes en équilibre malgré les influences internes et externes.
Ce principe d’homéostasie s’applique à une multitude de variables dans l’organisme qui est ainsi en recherche constante de l’équilibre : la concentration des différents ions dans le plasma sanguin, la glycémie, les constantes physiologiques, la faim / la soif, etc. On peut en quelque sorte dire que tant que l’homéostasie est maintenue, l’organisme est en bonne santé. Quand des analyses sanguines montrent la valeur d’une analyse (ex : cholestérol) en dehors de l’intervalle de normalité, cela traduit un déséquilibre homéostatique.
On peut extrapoler ce principe à l’échelle du corps lui-même. Prenons un autre exemple : Après avoir trébuché, vous ressentez une douleur dans la cheville. Vous allez spontanément et involontairement boiter. C’est un mécanisme du corps qui permet aux membres inférieurs de conserver leurs fonctions (marcher, courir, danser, etc.). À chaque pas du côté douloureux, celui-ci sera plus rapide et vous porterez davantage votre poids sur l'autre membre pour soulager la cheville atteinte. Il en est de même pour n’importe quel autre endroit du corps.
L’ostéopathe intervient quand les dysfonctions agissent comme des barrages qui empêchent le corps de retrouver son état normal. Les soins prodigués par un ostéopathe ont pour but de redonner au corps les « moyens de se soigner lui-même ». C’est ce qui explique qu’on puisse toujours ressentir la douleur à l’issue de la consultation et qu’elle finisse par s’estomper en quelques jours. Cela correspond au temps que met le corps à se rétablir de lui-même après que l’ostéopathe a traité ce qui l’en empêchait.

3 - L'unité du corps :

L’organisme ne se résume pas qu’à une somme de parties (tête, membres inférieurs, membres supérieurs, thorax, abdomen) ou d’organes (cœur, poumon, foie, reins, etc.) indépendants. Tout est en relation. L’ostéopathe prend en compte cela dans son approche thérapeutique que l’on qualifie alors d’holistique. Cela signifie qu’il considère le patient dans sa globalité et pas juste comme une épaule parce que le patient souffre de l’épaule et il ne va pas traiter que l’épaule.
Quand une dysfonction affecte l’organisme, le corps va tenter de s’adapter en sollicitant davantage certain(e)s zones/tissus et en « mettre au repos » d’autres dans le but de conserver la fonction de la région et de permettre à la dysfonction de disparaître. Ces déséquilibres vont alors entrainer une douleur à un endroit différent du siège de la dysfonction.
C’est un aspect capital de l’ostéopathie dont le but est ainsi de traiter la cause et non le symptôme en recherchant parmi les structures anatomiques plus ou moins distantes celles qui peuvent, par leur liens (muscles, chaîne articulaire, nerfs, etc.), avoir une influence sur les tissus douloureux et expliquer le symptôme.
Cela implique que pour chaque patient la consultation est différente, car les causes ne sont pas forcément les mêmes. En clair, l’ostéopathe peut être amené à utiliser des techniques thérapeutiques sur la main, le coude, le cou, le dos et même le bassin, pour une douleur d’épaule, sans même toucher celle-ci. Il n'est donc pas rare qu'un ostéopathe ne touche pas ou peu à la zone douloureuse mais se penche sur une autre zone.

4 - La règle de l’artère est suprême :

L’organisme est un milieu où plusieurs structures vont avoir un rôle d’échange, de transmission ou de transport. Il s’agit entre autres des veines, artères et nerfs. Ce 4ème principe signifie que le bon acheminement de l’influx nerveux, des ions, nutriments, oxygène, etc. est une condition indispensable pour qu’un organisme soit en bonne santé.
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